Attention c'est long ! Mais voici des nouvelles fraiches!

Salut les petits lecteurs de mon blog qui tombe !

Bon déjà sachez que ça n’est pas de mon fait mais la semaine je n’ai pas internet, ça ne saurait tarder du reste mais pour le moment je n’ai pas internet, et pas de télévision non plus. Donc je vis un peu à Poudlard par intermittence puisque comme vous le savez l’automne et l’hiver sont les saisons que j’associe l’univers d’Harry Potter. 

D’ailleurs tandis que je tape cet article sur Word pendant que j’ai du temps, je mate le premier opus en anglais sous titré anglais pour me lancer des petits challenges.

La raison pour laquelle je n’ai pas de télévision c’est parce que je vis actuellement dans mon appartement de lutins et ça ne reçoit guère ici ! J’ignore pourquoi mais c’est ainsi. Lorsque je prendrais une box tout sera débloqué ! Mais pour l’instant ça n’est pas le cas.

Pourquoi ai-je parlé d’appartements de lutin ?

Parce que mon appart est certes charmant et je m’y sens fort bien mais il y a un léger problème. Pour y accéder on doit grimper une série de marches qui sont déjà très étroites puis on arrive, sur un palier où on peut à peine tenir à deux, et enfin lorsque j’ouvre ma porte d’entrée, on arrive sur des escaliers encore plus étroits qui montent en semi colimaçon. Autant dire qu’il va falloir la jouer fine au niveau des meubles, c’est une chance que j’aime les petits meubles. Pour l’instant donc c’est un peu pauvre question ameublement, mais je ne m’en plains pas car j’ai finalement le nécessaire pour être pas trop dépourvue. L’appartement chauffe au solaire en plus, donc c’est la classe.

(Harry vient d’arriver chez Ollivander.)

Je peux également en profiter pour vous expliquer ce que j’ai fichu pendant tout ce temps afin d’éclaircir les choses. 

Les deux premières semaines de septembre, nous nous sommes retrouvées avec ma binôme chez notre tutrice, qui est une super professeure des écoles et qui est en plus « maitre formateur », ça signifie qu’elle a passé un concours très compliqué pour être « PEMF, professeure des écoles maitre formateur ». C’est quelqu’un d’humainement formidable et très gentille, le courant est passé assez rapidement mais si au début on était un peu perturbées parce qu’elle nous en demandait beaucoup en peu de temps. Mais c’était très intéressant. 

Ensuite, nous avons passé une semaine à l’IUFM pour une formation sur plusieurs disciplines à la carte, même si les cours étaient pour la plupart une répétition des cours du M2 mais ça n’était pas désagréable. Par contre certains de mes « camarades » se sont comportés de manière tellement outrancière que j’en étais honteuse par procuration. J’estime qu’on a passé l’âge de glousser en cours… Enfin ! 

 

La semaine qui a suivi, qui était donc la dernière semaine de septembre où il a fait une forte chaleur nous sommes allées dans une autre classe de PEMF mais cette fois ci en maternelle, et c’était très sympathique notamment du au fait que la prof était super solaire, amusante et très volubile et qu’elle ne cessait de nous faire intervenir et de nous parler à tout bout de champ. J’ai adoré l’apparence totalement farfelue de sa classe, avec des fleurs partout et elle demandait aux parents de capturer des mouches vivantes pour nourrir l’araignée trouvée au cours de la journée.  Une expérience vraiment sympathique. On se sentait bien dans cette école, qui était à côté de celle de ma tutrice. Un ensemble école maternelle et élémentaire où il y a pas mal de PEMF (regardez plus haut si vous ne savez plus ce que ça veut dire.) parce que c’est une école dite d’application, d’ailleurs elle est dans la ville où se situe l’IUFM. 

Je tiens à bien mettre en valeur cette école parce que là va intervenir un intéressant contraste. La semaine qui a suivi, celle de mon anniversaire… déjà la chaleur estivale s’est effacée pour laisser place à une espèce de pluie froide et inattendue. Mais la fraicheur était surtout du à l’ambiance générale de l’école dans laquelle nous avons du nous rendre pour avoir un aperçu du cycle 2 (le cycle qui regroupe les CP et les CE1), nous étions nous même en CP. 

Les horaires étaient plus tôt et donc nous devions partir plus tôt de nos lits, et puis je pense que nous en avions un peu marre d’être planté au fond d’une classe. Lors de notre arrivée nous avons été accueillies avec une espèce de fraicheur plutôt affichée ce qui nous a changées de nos deux volubiles PEMF qui ont précédés. Le directeur s’en est même pris à ma binôme le premier jour en la haranguant à cause de son retard. A partir de là, au début la PEMF a fait clairement comme si nous n’existions pas, elle ne nous parlait pas, ne nous a pas présenté à la classe, et ne nous invitait pas à l’aider. Et bien qu’elle ait lancé un bref « vous pouvez passer dans les rangs » au début, comme les enfants ne connaissaient pas nos noms, moi je ne me suis pas levée. C’est peut-être nul mais bon. Quoiqu’il en soit après un lundi qui n’en finissait pas, et un mardi où j’avais l’esprit totalement occupé par mon anniversaire et les sms qui occupaient ma journée, je suis intervenue dans un cours d’EPS que j’avoue ne pas avoir trop préparé… Je ne songeais qu’à la fin de la journée en ne faisant pas spécialement d’efforts pour m’intégrer professionnellement et voyant que ma collègue était raccord nous nous sommes occupées comme nous pouvions. Et pourtant bien que je sois sure qu’elle n’en croit pas un mot, j’ai pris des notes et j’ai relevé de nombreux éléments inhérents à l’organisation de sa classe. Le jeudi nous avons (en particulier moi) dégusté une salade de reproches bien sentis au vinaigre de la stupeur et du mécontentement. Malheureusement je ne pleure pas sur commandes et ai une réaction quasi nulle lorsqu’on déblatère une suite de reproches à mon encontre, c’est sans doute pour ça qu’elle a du en déduire que j’étais une sale effrontée. Le jeudi était notre journée formation c’est-à-dire qu’on a passé la journée ensemble, et là tout à coup comme si un sortilège d’Allégresse était sorti d’une baguette cachée, elle est devenue très aimable, affable et drôle et même intéressante.

Je pensais donc après avoir tapé deux séances le vendredi que nous avions fait le point sur les écarts de ma conduite lors du mardi, mais apparemment non. Car il s’est avéré qu’elle nous a planté un rapport d’une violence à mon égard qui dépassait de loin la simple formation. Apparemment c’était également l’avis de la directrice de notre première école qui nous chapote, qui est une femme formidable, qui l’a lu également et qui a décidé de son propre chef de ne pas la faire monter à qui de droit.

Bref, donc actuellement certains d’entre nous ont des postes prévus pour la rentrée de la Toussaint et d’autres non, et je fais clairement partie de cette dernière catégorie. Cela ne me déplait pas autant que cela, car ça signifie que je vais profiter de mes dernières vacances de la Toussaint.

Si vous avez réussi à lire tout ce pavé je vous en félicite. 

Plein de gros bisous.